QUI SOMMES NOUS ?

HISTORIQUE

Notre association s’est constituée en 1997.

Le point de départ ?
Quatre personnes en sont à l’origine : une directrice de centre d’hébergement, un médecin généraliste, une psychologue, un médecin de PMI.
Nous avions constaté que lors des récits ou des tentatives de récit de femmes victimes de violences sexuelles nous restions souvent limités, dépassés et que nous espérions toujours trouver quelqu’un de plus compétent vers qui orienter.
Un jour, partageant notre pratique nous nous sommes rendu compte que chacun avait « orienté » la même femme vers chacun des trois autres ! Cela a fait choc et a provoqué une première réunion.
Nous avons constaté que cette difficulté était ou est celle de nombreux professionnels, du médical, du médico-social, de l’enseignement ou de l’animation.

Nous n’avions aucune idée vers quoi nous allions mais une certitude : on ne pouvait plus laisser autant de femmes qui faisaient les premiers pas pour sortir de leur silence, sans solution.

Après ce début de réflexion à quatre, nous avons recruté autour de nous dans tous les milieux professionnels que nous pensions concernés (médical, social, médico-social , psy, enseignement, juridique…)

Il y avait une forte demande de groupe de parole.

Nous avons alors rencontrés d’autres associations concernées par les violences sexuelles. Les personnes qui animaient des groupes de paroles nous ont rapportés comment la rencontre entre femmes qui avait vécu des violences similaires leur permettait de mettre des mots sur leur passé parfois mais aussi sur leur quotidien ; chacune trouvait auprès des autres les mots qui leur manquaient. Elles nous rapportaient que souvent une solidarité émergeait entre-elles.

En juin 1997 a eu lieu première assemblée générale, 3 axes ont émergés :

1. La création de groupes d’entre aide entre les personnes victimes de violences sexuelles, adultes, hommes ou femmes et en priorité la création d’un groupe de paroles.
2. Formation information : La mise en place d’un groupe de réflexion et d’échange de pratiques pour les professionnels et
la mise en œuvre d’une information grand public par l’organisation de conférences ou autre.
3. Un groupe de réflexion sur la prévention.

En 1998 le premier groupe de paroles s’est réuni et parallèlement nous avons mis en place la permanence téléphonique au 02 33 93 92 72. de 11h à13h le lundi et de 18h à 20h le mercredi avec possibilité de laisser un message en dehors de ces horaires pour être rappelé.

En 1999 la première conférence a sensibilisée environ 150 personnes aux maltraitances sexuelles subies par les enfants. Puis toute une série d’action de formation se sont poursuivies :

  • pour tous professionnels sous forme de colloques avec des invités comme Hélène ROMANO, Jean-Paul MUGNIER, Muriel SALMONA. Les thèmes recouvraientaussi bien différents aspects de l’agression, le psycho-traumatisme, les auteurs etc…
  • des professionnels ciblés : juristes, médecins généralistes, travailleurs sociaux en formation etc.
  • grand public par l’organisation de soirées à thème, d’animations après visionnage d’un film (Palace à Equeurdreville…)
  • en intra pour les membres par de petites sessions de formation

Dans le domaine de la formation, il faut ajouter le groupe des professionnels réservé aux adhérents, groupe de formation et d’échanges de pratique entre pairs.

Notre association a été à l’initiative, en collaboration avec « la voix de l’enfant » de la création, en 1999, de l’Unité d’Accueil Médico Judiciaire de Cherbourg. Lieu d’accueil médical et judiciaire unique et intégré des enfants victimes sur réquisition du procureur. Cette unité s’est constituée avec l’implication de plusieurs partenaires institutionnels dont le conseil départemental de la Manche, l’hôpital de Cherbourg, l’instance judiciaire pour les principaux. Cette UAMJ s’est maintenant fondue dans l’UMJ, structure d’accueil pour adultes et enfants victimes de toutes sortes d’agressions. Nous sommes signataires du protocole instituant l’unité. A ce titre nous avons la possibilité d’interpeller les autres acteurs par rapport au fonctionnement de l’unité. Cette possibilité est très importante afin de ne pas voir s’estomper nos objectifs de départ. Il s’agit de défendre une bonne qualité de l’accueil et d’une enquête la moins traumatisante possible pour les jeunes victimes.

02 33 93 92 72

Lundi de 11h à 13h – mercredi de 18h à 20h
Laissez-nous un message sur notre répondeur pour être rappelé.